Depuis combien de temps à Dubaï ?
Je suis arrivée à Dubai en janvier 2019, cela fait 4 ans déjà !

D’où venez-vous ?
Je suis d’origine libanaise et arménienne. Je suis née à Beyrouth mais j’ai grandi au Québec, à Montréal plus spécifiquement.

Quel est votre métier/spécialité ? En quoi consiste-t-il ? Quels sont domaines d’expertise ou de prédilection ?
Je suis chirurgien-dentiste (General Dentist) depuis 2010, spécialisée en endodontie c’est-à-dire dans le traitement des racines (Root Canal) depuis 2013.
J’ai également fait beaucoup de formations en esthétique notamment en Suisse (cosmetic dentistry), je pratique donc beaucoup le « Digital Smile Design », les facettes et les blanchiments.

À partir de quel âge avez-vous eu envie de prendre cette voie et pour quelle raison ?
J’ai une dextérité manuelle depuis toute petite, je joue au piano et je peins beaucoup. De plus, j’aime le contact avec les gens. Après mon baccalauréat français à l’âge de 17 ans, je savais déjà que j’avais envie d’être dentiste.

Où avez-vous étudié ?
Je suis diplômée de l’Université de Montréal en Doctorat en médecine dentaire, et j’ai ensuite poursuivi mes études à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth en endodontie.

Pourquoi avoir choisi Dubaï pour exercer ?
Au tout début, j’ai déménagé à Dubai pour des raisons personnelles, mais vu que je suis une femme au travail et entrepreneur j’ai vite décidé de commencer à exercer ma profession et depuis Dubai est mon chez moi !

Quelles sont les challenges/difficultés/facilités pour exercer le métier de médecin à Dubaï ?
Il faut croire en soi et forger son caractère pour pouvoir favoriser le développement de relations saines et positives avec les patients. En effet, avoir la santé d’un patient entre les mains n’est pas forcément facile à gérer dans un premier temps. Il faut savoir s’adapter aux attentes de chacun sachant que Dubai est une ville cosmopolite.
Ici, les patients sont soucieux de leur santé donc c’est un plaisir d’améliorer leur condition, d’obtenir leur satisfaction et de rendre le sourire aux patients avec de gros problèmes dentaires.

Est-ce plus simple ou plus compliqué qu’au Canada ou au Liban ?
Ayant un cabinet à Beyrouth, je suis bien placée pour voir que l’exercice à Dubai et au Liban est différent. Les soins sont les mêmes mais l’investissement personnel, les heures et la charge de travail à Dubai pour développer sa carrière sont plus importants. En revanche, c’est un challenge que j’apprécie et que je relève !

Dans votre spécialité, rencontrez-vous des pathologies plus spécifiques / plus courantes à Dubaï ?
Oui, j’ai diagnostiqué deux paralysies de Bell. Cette paralysie faciale se caractérise par la perte partielle ou totale du fonctionnement de certains muscles du visage. Elle n’est pas si courante, elle atteint 15 à 30 personnes sur 100 000 en général vers l’âge de 40 ans. Dans près de trois quart des cas, elle n’a pas de cause identifiée.

Quels sont les éléments les plus motivants de votre métier ?
De fournir à mes patients des traitements de qualité sans douleur avec ce sentiment gratifiant d’être véritablement active dans leur guérison. Je pose donc le diagnostic et je soigne !

Avec le recul, que referiez-vous différemment ?
Absolument rien, je remercie la vie et j’espère toujours aller plus haut et plus loin !

Vos deux bonnes adresses à Dubaï ?
Si vous aimez manger et vous régaler tout comme moi, je vous conseille fortement mes deux restaurants préférés : INTI à Dubai Edition Hôtel avec sa vue magnifique sur Burj Khalifa, et Flamingo Room à l’Hôtel Al Nassim !

LE MOT DE LA FIN
La vie est belle, n’oubliez pas de sourire !

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