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MEET THE « FRENCH » DOCTORS : Anne-Laure Brossard, masseur-kinésithérapeute !

Depuis combien de temps à Dubai ?
Je suis arrivée en mai 2021 enceinte de 7 mois et demi. Première grossesse, première fois que je venais à Dubaï. La grande aventure commençait !

D’où venez-vous ?
Je suis Française, originaire de Rhône-Alpes. Après mes études, j’ai travaillé à Lyon, Paris, Dijon.

Quel est votre métier/spécialité ? En quoi consiste-t-il ? Quels sont domaines d’expertise ou de prédilection ?
Je suis masseur-kinésithérapeute (physiotherapist).
Le kinésithérapeute va prendre en charge tous types de patients sur des pathologies très variées.
Cela peut aller du nourrisson ayant un torticolis, à la patiente atteinte d’un cancer du sein, en passant par un sportif pour une rupture de ligaments croisés, mais aussi une personne souffrant de la maladie de parkinson.
Le champ d’action d’un kiné peut être très vaste.

Mon domaine de prédilection concerne tous les troubles musculosquelettiques et posturaux (tendinites, fractures, lombago…), mais je suis aussi spécialisée en rééducation périnéale de la femme et en périnatalité.
Quelle que soit la pathologie, je prends en charge les patients dans leur globalité.

À partir de quel âge avez-vous eu envie de prendre cette voie et pour quelle raison ?
Je me suis dirigée vers le métier de kiné après le lycée, peut-être parce que j’ai eu besoin de séances kiné pendant plus d’un an à la suite d’une opération et que j’aime le contact avec les gens.

Où avez-vous étudié ?
En Espagne à l’université de Gérone.
Je suis allée étudier en Espagne où j’ai eu un diplôme européen. En plus d’apprendre un métier, j’ai découvert d’autres cultures, et d’autres langues.

Pourquoi avoir choisi Dubai pour exercer ?
Comme beaucoup, j’ai suivi mon mari. Cependant Dubaï était un pays où il était possible d’exercer mon métier, condition indispensable pour que le projet d’expatriation se fasse.

Quels sont les challenges/difficultés/facilités pour exercer le métier de kinésithérapeute à Dubai ?
Je crois que tous les professionnels de santé le diront que le premier challenge est d’obtenir la License DHA pour exercer. C’est fait !
Ensuite mon point d’honneur à Dubaï sera de garder un esprit de soin centré sur le patient.

Est-ce plus simple ou plus compliqué qu’en France ?
Comme tout changement l’adaptation prend du temps, l’administratif, la compréhension du système de santé, mais la pratique reste identique.

Dans votre spécialité, rencontrez-vous des pathologies plus spécifiques / plus courantes à Dubai ?
Dans l’ensemble, les pathologies sont similaires.
Cependant, j’ai l’impression de retrouver plus de déficits dus à la sédentarité. En effet, nous utilisons peut-être plus la voiture ici, et nous marchons moins qu’en France, même si les patients sont globalement sportifs.

Quels sont les éléments les plus motivants de votre métier ?
Évidemment, j’aime quand un patient n’a plus de douleur ni de déficit, mais surtout j’aime enseigner aux patients comment utiliser leur corps, le comprendre simplement pour qu’au final il n’ait plus besoin de moi.

Avec le recul, que referiez-vous différemment ?
Rien. Chaque expérience permet d’avancer.

Vos deux bonnes adresses à Dubai ?
« Sheikh Mohammed Centre for Cultural Understanding» pour comprendre les traditions des Émirats.
« Mazmi Coffee » à Bur Dubai

LE MOT DE LA FIN
Mouvement, renforcement, souplesse… la vie est une question d’équilibre.

La rédaction

La rédaction, c’est une équipe de passionné(e)s par l’écriture et les « histoires » de Dubai. Retrouvez l’ensemble de l’équipe rédactionnelle actuelle sur la page Qui-sommes-nous.

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