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MEET THE “FRENCH” DOCTORS, la parole aux médecins francophones : Dr Anne Besse de Laromiguiere, médecin généraliste

 MEET THE “FRENCH” DOCTORS, la parole aux médecins francophones : Dr Anne Besse de Laromiguiere, médecin généraliste

Depuis combien de temps à Dubai ?
Je suis à Dubai depuis un an, mais c’est mon deuxième séjour. J’ai exercé à The French Clinic à DHCC puis The Clinic à DIFC de 2008 à 2013. Je consulte maintenant à Bedaya Polyclinic à Jumeirah.

D’où venez-vous ?
Je suis française, mais j’ai un attachement particulier avec l’Italie, car j’y ai vécu de nombreuses années.

Quel est votre métier/spécialité ? En quoi consiste-t-il ? Quels sont vos domaines d’expertise ou de prédilection ?
Je suis médecin généraliste depuis plus de 20 ans, spécialisée dans les maladies de la nutrition et avec une expérience hospitalière en pédiatrie. Je me suis plus récemment diplômée en médecine chinoise (acuponcture). Je pratique la médecine préventive avec grand intérêt.

À partir de quel âge avez-vous eu envie de prendre cette voie et pour quelle raison ?
Je suis issue d’une famille de médecins, dentistes et pharmaciens. J’ai découvert ma vocation vers l’âge de 10 ans. Cela a été une évidence dès les années « collège » alors que toute petite je rêvais de devenir clown !

Où avez-vous étudié ?
J’ai étudié à l’Université de Montpellier puis à l’Université Lariboisière-Saint Louis à Paris pour préparer l’internat. J’ai ensuite fait mon internat entre la France et l’Italie (Milan).

Pourquoi avoir choisi Dubai pour exercer ?
J’ai exercé dans différents pays depuis 2002 : Italie, Bahreïn, Royaume-Uni et Dubai. Je suis mon mari dans ses expatriations. Ce n’est pas toujours facile, il faut souvent repasser des examens, mais c’est très intéressant aussi de se confronter à des milieux médicaux différents.

Quels sont les challenges/difficultés/facilités pour exercer le métier de médecin à Dubai ?
Le premier challenge à Dubai est d’obtenir la « License » pour exercer ! Il faut bien souvent repasser un examen. Ensuite il faut être patient, prendre le temps de se créer un réseau de professionnels. À Dubai, les médecins sont très assistés ; réceptionnistes et infirmiers sont une aide précieuse dans une nouvelle installation.

Est-ce plus simple ou plus compliqué qu’en France ?
Je ne sais pas si cela est plus compliqué qu’en France, car je n’y ai jamais travaillé depuis l’internat. Chaque nouvelle expatriation et installation est un nouveau défi. Recommencer à zéro avec de nouveaux patients n’est pas facile, mais c’est toujours enrichissant.

Dans votre spécialité, rencontrez-vous des pathologies plus spécifiques / plus courantes à Dubai ?
Depuis que je pratique la médecine chinoise en complément de mon activité de médecine générale, j’ai l’impression de pouvoir aider un plus grand nombre de patients. À Dubai comme dans toute grande ville, les pathologies liées au stress sont très importantes. J’essaye de proposer une approche mixte pour résoudre des problématiques complexes.

Quels sont les éléments les plus motivants de votre métier ?
Ce qui me motive le plus, ce sont les sourires retrouvés de mes patients. Une douleur qui s’estompe, un diagnostic posé, et un traitement adapté sont de petites victoires de tous les jours.

Avec le recul, que referiez-vous différemment ?
C’est une question difficile… Je rêvais de faire de la néonatalogie, mais j’ai dû finir plus vite que prévu mes études pour suivre mon mari en expatriation. J’ai un peu choisi la médecine générale par défaut, car c’était moins long, mais finalement je ne le regrette pas. Je ne m’ennuie jamais !

Vos deux bonnes adresses à Dubai ?
Ma première adresse est le Dubai Polo & Equestrian Club (mon mari et mes filles sont de bons cavaliers), c’est une oasis de verdure et j’aime beaucoup lézarder autour de la piscine.
Ma seconde adresse est le Dubai Creek Golf, car je me suis remise au golf récemment et j’espère y passer de plus en plus de temps.

LE MOT DE LA FIN
C’est une grande joie pour moi de voir que de nombreux professionnels de santé travaillent en réseau à Dubai, c’est une évolution très positive. Et je terminerais par cette citation de mère Térésa : « Seule, je ne peux pas changer le monde, mais je peux jeter une pierre dans l’eau et créer de nombreuses ondulations. »

Consultation avec le Dr Anne Besse de Laromiguiere:
À Bedaya Clinic, site internet
Du lundi au vendredi
Tel : 04 333 3955

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La rédaction

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