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MEET THE “FRENCH” DOCTORS : Dr. Rita Sakr, chirurgien oncoplastique du sein et gynécologue-obstétricien.

 MEET THE “FRENCH” DOCTORS : Dr. Rita Sakr, chirurgien oncoplastique du sein et gynécologue-obstétricien.

Depuis combien de temps à Dubai ?
Je suis à Dubai depuis novembre 2018.

D’où venez-vous ?
Je suis française d’origine libanaise. Après mon diplôme de docteur en médecine, j’ai effectué mes études de spécialité en gynécologie-obstétrique et chirurgie oncoplastique du sein à Paris et à New York.

Quel est votre métier/spécialité ? En quoi consiste-t-il ? Quels sont domaines d’expertise ou de prédilection ?
Je suis chirurgien oncoplastique du sein et gynécologue-obstétricien.
Je m’occupe des maladies du sein qui peuvent être soit bénignes (adénofibromes, kystes, autres), soit lésions à haut risque, soit malignes (tous les types de cancer du sein).
Je m’occupe également des patientes à haut risque de cancer du sein ou de l’ovaire. Je pratique la chirurgie oncoplastique du sein (conservatrice ou non) et la chirurgie du ganglion sentinelle puis j’assure le suivi régulier adapté à chaque patiente selon les recommandations internationales.
Dans le cadre de la gynécologie, je m’occupe du suivi gynécologique de la femme et pratique les différentes chirurgies gynécologiques (endoscopiques ou autres). J’assure également le suivi obstétrical et pratique les accouchements par voie basse ou par césarienne.

À partir de quel âge avez-vous eu envie de prendre cette voie et pour quelle raison ?
Depuis mon jeune âge, j’avais toujours cette envie d’aider les autres surtout du point de vue médical : soigner une blessure, faire un pansement, accompagner notre voisine au dispensaire pour l’aider à soigner des malades etc.
Mes parents n’avaient pas les moyens mais se sont toujours débrouillés pour nous assurer une bonne éducation. A l’école, J’avais de bonnes notes en mathématiques mais la biologie et surtout l’anatomie m’attirait de façon très spéciale.
J’ai fini par faire le bon choix. Après l’obtention de mon diplôme de Docteur en Médecine, j’ai présenté mon dossier au Centre Culturel Français de Beyrouth pour compléter mes études en France et j’ai quitté le Liban en 1997.

Où avez-vous étudié ?
Je suis arrivée en France en novembre 1997. J’ai effectué mes études de spécialité à l’université Aix-Marseille où j’avais obtenu mon diplôme de spécialité après avoir été interne à l’APHM et à l’Institut Paoli-Calmettes. En 2002, j’ai enchaîné avec des diplômes supplémentaires et des masters à Paris tout en poursuivant mon activité clinique en tant que praticien spécialiste à l’APHP.
J’ai été praticien spécialiste à Tenon-APHP et à l’Institut Curie (Paris), fellow puis attending au Memorial Sloan Kettering Cancer Center (New York) et MCU-PH professeur associé à l’Université Pierre & Marie Curie (Paris). En plus de mon activité clinique, j’ai obtenu en 2010 un doctorat PhD à l’Ecole doctorale de Cancérologie de l’Institut Gustave Roussy (Paris) et Sloan Kettering Cancer Center (New York).

Pourquoi avoir choisi Dubai pour exercer ?
Pour me rapprocher de ma famille tout en étant dans un milieu multiculturel et surtout pour faire bénéficier de ma double spécialité (chirurgie oncoplastique du sein + gynécologie-obstétrique) et de mon expertise dans le domaine de la santé de la femme.

Quelles sont les challenges/difficultés/facilités pour exercer le métier de médecin à Dubai ?
Le gros défi était dans l’adaptation au système des assurances qui quelquefois peut générer un délai à passer des tests et obtenir des résultats très importants pour lancer la démarche thérapeutique. Ce même système fait aussi que des patientes n’arrivent pas à consulter le médecin de leur choix dans l’hôpital de leur choix par manque de couverture par l’assurance.

D’un autre côté, il y a une énorme facilité à obtenir les technologies chirurgicales les plus récentes et les plus développées, ce qui permet d’assurer à la patiente des soins très précis et très adaptés aux recommandations internationales du même niveau que l’Europe et les Etats-Unis.

Est-ce plus simple ou plus compliqué qu’en France / Etats-Unis / Liban ?
Il est très difficile de comparer car les systèmes sont différents et la vie à Dubai est également très différente. C’est sûr que le CHU et les Centres anti-cancéreux me manquent mais vu que je travaille à Dubai dans un cadre multidisciplinaire, je pense avoir la possibilité de développer beaucoup d’idées et de pratiques surtout dans le domaine de la sénologie et du cancer du sein : autant dans le cadre de la prévention que dans le cadre du traitement chirurgical et le cadre du suivi post-thérapeutique.

Dans votre spécialité, rencontrez-vous des pathologies plus spécifiques / plus courantes à Dubai ?
Oui, je rencontre plus de cas de maladies du sein autant bénignes que malignes.

Quels sont les éléments les plus motivants de votre métier ?
Le contact humain et la relation très spéciale médecin / patient / famille en gynécologie-obstétrique mais surtout très exceptionnelle en sénologie / cancer du sein.

Avec le recul, que referiez-vous différemment ?
La chirurgie du sein et la gynécologie-obstétrique toujours.

Vos deux bonnes adresses à Dubai ?
Dubai Opera et le Snowpark de Ski Dubai.

LE MOT DE LA FIN
Être citoyen du monde et partager son expérience multiculturelle. On apprend de chaque rencontre et la solidarité est le secret pour mieux soigner.

 

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