Expo 2020 : Dubai a gagné !
Philippe Blanchard : une curiosité « universelle »… comme la candidature pour laquelle il travaille : Dubai Expo 2020 !
Un article paru en septembre 2013…
Analyser puis synthétiser et trouver des solutions, c’est son métier et sa passion. C’est ainsi que Philippe est venu vivre à Dubaï avec sa famille pour participer à cette extraordinaire aventure et y apporter savoir-faire et expérience dans la gestion des méga-évènements (ndlr : évènements ayant une visibilité planétaire avec des coûts et des enjeux à l’avenant : Coupes du monde, Jeux Olympiques… ).
Avant de rejoindre l’équipe dirigée par Son Excellence Reem Al Hashimy, Ministre d’État, Philippe avait déjà participé à l’organisation des JO d’hiver d’Albertville en tant que consultant, puis travaillé pendant plusieurs années au Comité International Olympique à Lausanne, donc les méga-évènements ça ne lui fait pas peur.
Pourtant…une exposition universelle, c’est un vrai marathon, avec des épreuves qualificatives (candidature), puis plusieurs années de travail pour délivrer à temps ce que l’on a promis …au monde entier ! Il faut ensuite assurer la sécurité et le bon fonctionnement de l’ensemble pendant les six mois durant lesquels sont attendus 180 000 visiteurs en moyenne chaque jour, dans les pavillons des 182 pays participants* !
Rappelons que les Expositions Universelles ont lieu environ tous les 5 ans, la première s’étant tenue à Londres en 1851 et la dernière, à Shanghai en 2010. Nous les français, gardons bien sûr à l’esprit celle de 1900 grâce à la tour de Gustave Eiffel construite à cette occasion et qui participe encore tous les jours au rayonnement de notre capitale !
Comment devient-on un des pilotes de ce qui n’est encore qu’un « méga-projet » mais qui, on l’espère, deviendra le 27 novembre 2013 une réalité et une chance pour Dubaï de faire connaître au monde entier ses qualités et peut-être de corriger ses quelques défauts ?
En prenant de la hauteur….du haut de ses 1.97 m, Philippe est bien placé pour avoir une vue d’ensemble sur une problématique complexe. Il a toujours aimé la conceptualisation, la stratégie et l’organisation. Il sait analyser de façon transversale les problématiques complexes et coordonner les compétences verticales (expertises) nécessaires à leur réalisation. Il peut s’en donner à cœur joie avec le thème de la candidature de Dubaï** : « Connecter les esprits, construire le futur » …vaste programme et vaste chantier !
Mais c’est chez lui une passion et une seconde nature que de s’immerger dans une problématique et d’en démêler les fils puis d’élaborer des grandes lignes en pensant aussi aux « détails ». C’est d’ailleurs ce qu’il a fait pendant plusieurs années dans un grand cabinet de conseil, où sa curiosité intellectuelle lui a permis de s’adapter à des missions dans des environnements aussi divers que la sécurité sociale, l’armée de terre ou le MEDEF !
Depuis toujours, trois domaines l’attiraient également, l’entreprise, la science et la médecine. Il finalement choisi, en faisant du conseil son métier, de combiner les trois en appliquant à l’entreprise une approche médicale (diagnostic puis traitement) avec des outils aussi scientifiques que possible. Sa double formation (grande école de commerce puis 3ème cycle d’ingénieur à l’Ecole Centrale) et sa passion pour l’informatique lui ont permis de se doter des outils nécessaires, sa prestance, sa gentillesse et son humour ont fait le reste. Il est en effet parfaitement à l’aise également avec l’aspect politique inhérent à ces métiers « transversaux » sans pour autant afficher la froideur de ceux qui pour avoir l’air de tout savoir sur tout, ne disent rien ! Lui, il s’intéresse à tout, même à ce qu’il ne connaît pas et reste chaleureux et modeste. Quand il raconte son parcours il l’emmaille des noms de personnes qu’il admire ou à qui il exprime sa reconnaissance. Comme par exemple Juan Antonio Samaranch qu’il a côtoyé et beaucoup apprécié ou Peter Drucker grand acteur et théoricien du management et de l’innovation dont il a fait sienne l’approche.
Mais en plus de l’intérêt de sa mission elle-même, Philippe a besoin d’aimer et admirer les gens avec qui il travaille pour donner le meilleur de lui-même et c’est apparemment le cas dans son équipe de Dubaï, dont il vante l’intelligence et les talents professionnels.
Ce métier de catalyseur d’énergies, à la fois compositeur et chef d’orchestre, reste un métier où le succès n’est pas garanti, malgré la quantité de travail fournie. On ne peut jamais tout anticiper et modéliser, il faut sans cesse se remettre en question, savoir s’adapter sans perdre le cap, gérer les imprévus et parfois avancer par « trial and error », tout en gardant équilibre et confiance en soi.
Et puis parfois, comme un autre de ses mentors, JP Guillon (patron du MEDEF Nord-Pas-de-Calais), le lui a appris, il faut savoir se poser une question fondamentale : qu’est-ce que l’on gagne…. si l’on perd ?
Voilà une approche à la fois pragmatique et philosophique, plus profonde qu’il n’y paraît et que l’on pourrait appliquer presque quotidiennement à toute forme de compétition dans laquelle on accepte de s’engager, comme par exemple… une exposition universelle !
Un dernier mot : Bonne chance Dubaï 2020 !
…et n’oubliez pas d’aller « liker » https://www.facebook.com/DubaiExpo2020
*Interview de Chris Scott par Sananda Sahoo dans The National, sept 10, 2013
**Pays en lice pour l’organisation de l’Exposition Universelle 2020 : La Turquie, La Thaïlande, Le Brésil, La Russie, Les Émirats Arabes Unis.
En savoir plus sur la candidature Dubai 2020 :
www.expo2020dubai.ae/fr/
www.expolive.ae/FR
http://expo2020dubai.ae/en/multimedia/video/dubai_means_business_culture
Retrouvez tous les portraits réalisés par Véronique Talma sur son blog : http://verotalma.wordpress.com/