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L’histoire de la perle à Dubai

 L’histoire de la perle à Dubai
« Larme des dieux », la perle est un joyau de la mer convoité par l’homme (et la femme !) depuis des millénaires pour ses vertus ornementales, médicinales ou symboliques selon les époques et les civilisations.Dubai madame vous propose d’explorer l’univers riche et fascinant de la perle sous forme d’un dossier en trois volets rédigé avec la complicité d’une experte française installée à Dubai : Sophie Pacalon. Depuis l’antiquité la perle est recherchée, admirée et prisée, de Cléopâtre à Michelle Obama en passant par les reines d’Angleterre,  les maharajahs indiens et les princesses ou stars de la planète, toutes ont porté des perles.Mais à Dubai, avant de s’afficher,  comme partout ailleurs dans le monde, dans les vitrines des grands joailliers, la perle fût d’abord une ressource primaire, une  monnaie d’échange, un don de la nature dans cette région par ailleurs plutôt dépourvue de ressources naturelles (nous parlons bien sûr d’une époque antérieure à la découverte de l’or noir !)La pêche de la perle était pratiquée sur toute la côte des UAE, avec une flotte dédiée estimée, à son apogée au début du siècle, à 1200 bateaux. Elle a subit ensuite un déclin rapide dans les années 30 avec l’arrivée sur le marché des perles de cultures japonaises.La saison de pêche à la perle démarrait à la fin du printemps, et durait tout l’été. C’étaient les Nakhudas, les capitaines des bateaux appelés Sambucks, qui décidaient de la date du départ. Les équipages quittaient alors la côte en flottille jusqu’aux bancs d’huitres sur lesquels ils restaient  en moyenne 120 jours avec quelques rares aller-retour  à terre pour se procurer de l’eau, des dattes, du riz et du café qui étaient, avec le poisson, la base de la nourriture à bord. Les bateaux de taille variable étaient propulsés à la rame et à la voile et si certains équipages n’étaient composés que de quelques hommes, les plus gros comptaient jusqu’à 80 hommes. L’équipement du plongeur en apnée se composait d’une « combinaison » de coton pour se protéger des piqures de méduses, d’un « nose-clip » en écaille de tortue ou en os, de petits étuis en cuir (comme des dés à coudre) pour protéger les doigts des coquilles tranchantes, d’une pierre de lest et d’un panier accroché autour du cou pour récolter les huitres (en moyenne 8 à 10 par plongée).On estime qu’environ 20 % des huitres pêchées dans la région  à l’époque contenaient des perles.Une fois rentré à terre c’est le Nakhuda qui vendait la récolte à un intermédiaire, appelé Tawwash et reversait leur part au plongeurs. Une fois triées (par tamisage) les perles étaient traditionnellement enveloppées  dans un tissus rouge appelé « egmesh ». Le Tawwash vendait ensuite les perles (à l’unité pour les plus grosses et au poids pour les autres)  aux marchands internationaux souvent indiens qui allaient ensuite les négocier à Bombay ou Bagdad.Quand la saison était terminée, les hommes de l’équipage retournaient passer l’hiver dans leurs oasis pour se consacrer à la récolte des dattes. Certaines populations bédouines ont ainsi abandonné leur mode de vie semi-nomade et se sont sédentarisées contribuant au développement des villages côtiers qui se sont ensuite transformés en villes comme Dubai !En attendant la suite de notre saga de la perle, la semaine prochaine, nous vous recommandons de visionner un très joli film d’archives bref et impressionnant qui résume le travail de la pêche de la perle que vous trouverez sur le site http://www.sheikhmohammed.co.ae ou directement par ce lien.
Sophie a travaillé pendant 12 ans aux cotés de Robert Wan, le plus important producteur de perles de Tahiti, avant de s’installer à son compte à Dubai où elle fait fabriquer ses bijoux  dans son propre atelier. Si  Sophie est experte en perles, elle connaît et travaille également très bien l’or, l’argent, les diamants et les pierres précieuses.  Donc chez elle on trouve le bon conseil, le bon goût, la créativité et la confiance nécessaires pour lui confier la fabrication ou  la modification de n’importe quel bijou !Pour tout renseignement complémentaire : tpdubai@emirates.net.ae ou 050 4567 617
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