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Pétronille Rostagnat, la Fée noire de Dubaï

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LIVRE – Versailles, juillet 2000. Trois amies d’enfance, Emma, Louise et Capucine, 18 ans, le Bac en poche, signent un pacte: elles auront un bébé avant 30 ans. Il engendrera quatre meurtres dont l’une d’elles et la fin de l’innocence…

 

Voici le pitch du premier thriller de Pétronille Rostagnat, La Fée noire.

 

Du noir Pétronille n’en broie pas mais s’en abreuve jusqu’à plus soif. Pierre Lemaître à la folie, Harlan Coben beaucoup, Grangé un peu.

Alors la jeune trentenaire, plutôt versée dans le marketing – de belles boîtes comme Deloitte et Accor à son actif-, décide d’aiguiser sa plume et se lance dans “l’écriture”.

 

Je n’ai aucune prétention littéraire, dit-elle, juste l’envie de créer quelque chose qui soit à moi”.

 

Un projet qui la suit où qu’elle emménage puisque voilà, deuxième expatriation (aux Emirats cette fois) et deuxième bébé oblige, être “maman ou femme de” ne lui suffit plus.

 

Elle aborde cette nouvelle obsession – “ça ne me quitte pas”- avec sérénité – “je n’ai jamais eu le syndrome de la page blanche”- et ardeur.

 

Car Pétronille passe du temps à se documenter. Ni étudiante en droit pénal, ni officier de police, elle consacre de longues heures à se documenter pour écrire crédible.

Un parrain ancien Président de la Cour d’appel de Paris comme correcteur, une routine bien établie, et l’affaire est dans le sac.

 

J’ai découvert les clichés véhiculés dans les séries. Par exemple, que le mandat de perquisition n’existe pas en France,” explique-t-elle.

 

Pétronille déchire d’ailleurs tous ses premiers chapitres et plus d’une fois sur le métier remet son ouvrage jusqu’à être dans le vrai. Tant et si bien que son manuscrit terminé, elle l’envoie aux plus grands des éditeurs français de polars, cela reste sans suite, mais elle reçoit tout de même une lettre du jury du Prix du 36 Quai des Orfèvres l’encourageant à persévérer.

 

Certes, elle n’est pas sélectionnée mais ces mots d’espoir en poche, elle se dit qu’avec 0,06% de chance d’être publiée en France, il est peut être temps de prendre son destin d’écrivain en main. Et cela donne un livre sur chapitre.com…

 

Et un deuxième thriller en route.

 

Un petit extrait de «La Fée noire» pour vous titiller l’envie?

 

Il porta ses mains autour du talon par instinct. Il voulait l’enlever, ne plus souffrir.     Mais il n’avait plus de force, il allait s’évanouir. Elle retira sa chaussure. La douleur était encore plus intense. Il eut la sensation de se vider littéralement de son sang. Il porta ses mains sur son ventre. Il voulait naïvement stopper son hémorragie. Il fallait se concentrer, vivre, respirer. Il pria pour qu’elle parte, là, maintenant. Il pouvait encore s’en sortir. L’estomac n’était pas touché. En tout cas, il l’espérait. Il voulut la supplier de le laisser mais aucun son ne sortit de sa bouche, juste un cri plaintif. Elle éclata de rire. Elle lui parla mais il n’entendit rien. Tout était flou, confus. Avec son pied, elle revint à la charge et lui écrasa l’épaule droite l’obligeant à lui faire face.

– Regarde-moi, hurla-t-elle.

Deuxième coup de couteau près de sa poitrine cette fois-ci. C’était la fin. Il sut qu’il allait mourir, là, par terre, sur le sol sale et froid. Il ne comprit pas comment il en était arrivé là? Qu’avait-il bien pu commettre comme erreur pour finir ainsi? Il était comme paralysé. Il abandonna son corps à son meurtrier. Elle ne partirait pas. Elle était là pour en finir. Il l’avait compris dans son regard.

Un dernier souffle…
 

 

La fée noire, disponible pour 5 euros:

En version numérique aux formats Kindle sur amazon.fr, iPad sur iBooks Store ou iTunes Store et Pdf / ePub sur www.chapitre.com

En version papier (livraison en France uniquement) sur chapitre.com.

 

 

Kyra DT

La rédaction, c’est une équipe de passionné(e)s par l’écriture et les « histoires » de Dubai. Retrouvez l’ensemble de l’équipe rédactionnelle actuelle sur la page Qui-sommes-nous.

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