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Andrea Brocca : créateur… de bonne heure !

andrea BroccaSi la valeur, comme chacun sait, n’attend pas le nombre des années, c’est plus rarement le cas pour la maturité, en particulier chez les artistes, qui peuvent parfois en rester très longtemps dépourvus !Ce n’est assurément pas le cas d’Andréa qui à 17 ans, de façon flagrante, réunit déjà ces 2 qualités qui en plus de son talent, lui ont permis de figurer dans le Guinness Book des records à l’âge de 16 ans  en tant que plus jeune « haute-couture designer » du monde ! Pourtant comme  tous les ados de son âge, pendant la journée il va à l’école (Jumeirah College), révise, prépare ses examens…mais en plus il a un métier et une entreprise qui porte son nom.En réalité pour lui le design de vêtements, c’est plus qu’un métier, c’est une passion, il a ça dans la peau depuis qu’il a 9 ans et c’est avec une maturité époustouflante pour son âge qu’il parvient à trouver un équilibre qui lui permet d’exprimer sa créativité et d’en faire un business en parallèle avec sa vie d’écolier.andrea BroccaCeci dit, il sort du lot malgré son uniforme d’école, avec sa coiffure de samouraï, sa silhouette élancée, presque frêle et sa mini-sacoche super-tendance détournée en cartable ! Pourtant peu de ses camarades connaissent l’ampleur de sa « deuxième vie », toujours cette  maturité, qui lui permet de rester discret sur sa vie dans le monde des adultes et du business.Andréa a vécu presque toute sa vie à Dubai, mais il est milanais et très européen dans ses goûts et ses aspirations. Pour lui la mode n’a pas de frontières et il qualifie la mode à Milan de « clean », à Paris d’élégante, à Londres d’expérimentale, et à New-York comme la quintessence de toutes ces tendances !altLui-même se définit comme plutôt minimaliste, il aime la simplicité des lignes et le luxe est dans les détails. Il a déjà sa propre boutique au Wafi Mall pour ses collections haute couture alors que ses vêtements prêt-à-porter sont distribués dans la boutique Ush à Jumeirah 1, pour ce qui est de Dubai, mais ses créations sont aussi vendues à Londres. Là-bas on trouve ses modèles dans les boutiques d’Alice Temperley, (son mentor chez qui il a effectué plusieurs stages) dont le talent a été mondialement reconnu lorsqu’elle a créé la robe de Pippa Middleton pour le mariage de sa sœur.altPas de doute  Andréa est un artiste, son esprit est toujours en éveil, le motif du papier peint sur un mur lui donne une idée de design, un éclairage lui suggère une  association de couleur, cette sensibilité artistique surdéveloppée doublée d’un perfectionnisme et d’un sens du détail tout à fait surprenants pour son âge,lui permettent de diriger son propre atelier de haute couture et de designer des robes qui font rêverles femmes, pourtant déjà gâtées à Dubai en matière de belles parures.Encore plus étonnant, Andréa n’est même pas un enfant de la balle,même si ses parents l’aident et le soutiennent car ils sont aussi entrepreneurs mais dans un tout autre domaine : la restauration !andrea Brocca Andréa parle très bien notre langue et adore la France (la Provence et Francis Cabrel  en particulier !), mais il aime aussi  Londres et NY dont il parle comme d’autres parleraient du pâté de maison d’à côté. Car loin de s’endormir sur ses lauriers ou de se satisfaire de son succès, pourtant déjà impressionnant à Dubai, il garde la tête froide, se remet (déjà !) en question, il a soif d’apprendre encore,de voir « autre chose »,d’être challengé et ne craint rien plus que de compromettre sa créativité au profit des impératifs du business. C’est à cela que l’on reconnaît ceux qui iront loin … aussi dans le business !Alors si vous ne connaissiez pas encore son  nom, retenez le bien car il a la trempe des grands créateurs que l’on reconnaît à leur exigence vis-à-vis d’eux même, plus qu’à leur ambition à proprement parler et  dans quelques années, il pourrait figurer aux cotés des plus grands, quelque part sur notre planète ! andrea BroccaAndréa aime diner chez Stephano’s, à la marina, faire son shopping chez Harvey Nichols mais aussi Zara et Top shop,même si, à son goût, Dubai manque de boutiques avant-gardistes pour hommes ! Ses tissus viennent d’Italie et il aime travailler le crêpe, le velours ou le satin épais mais aussi  le jersey pour ses jolis drapés. Ses couleurs favorites pour les robes du soir sont le prune ou le rouge profond pour leur côté mystérieux et leur élégance, quant au prêt-à-porter  ses préférences vont aux couleurs neutres : blanc cassé,  beige, noir, bleu nuit. Ses créateurs préférés  : Givenchy, Alexander Wang, Christopher Kane, Valentino, Marchesa, Dries van Nooten…

Véronique Talma

La rédaction, c’est une équipe de passionné(e)s par l’écriture et les « histoires » de Dubai. Retrouvez l’ensemble de l’équipe rédactionnelle actuelle sur la page Qui-sommes-nous.

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