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Turn Off The Light « un spectacle unique au monde » bientôt à Dubai !

Un spectacle de danse, c’est déjà une chance rare à Dubai. Mais là, c’est un spectacle unique qui nous est proposé par l’Alliance Française Dubai le 20 octobre à The Auditorium, Dubai College. Danse, photographie, calligraphie, light painting et un DJ live : 5 disciplines réunies sur scène. « Turn Off The Light » est un spectacle exceptionnel avec entre autres deux danseurs aux parcours différents. Stéphanie Naud est médaillée d’or en danse contemporaine et Razy « Fever » Essid est vainqueur d’un nombre incroyable de battles hip hop. On a voulu en savoir plus sur eux et sur le spectacle.
 
Comment en êtes-vous arrivé à la danse? Quelle formation avez-vous suivi ?
Stéphanie Naud – J’ai une formation modern'jazz, classique, contemporain et hip hop mais j'aime découvrir d'autres styles. La danse est tellement riche. Je participe à des stages en danse africaine, orientale, house dance… Ma mère m'a inscrite à la danse quand j’avais 6 ou 7 ans. Je ne me souviens pas avoir émis le désir de faire de la danse.
 
Fever – Complètement autodidacte; j’ai quand même suivi quelques stages avec ROMU du RAF Crew.  À la base je faisais du foot.  Un jour, mon voisin et ami me propose de venir participer à un cours de Hip Hop.  Arrivés sur place, il n'y avait que des filles ; du coup ça ne m'intéressait pas beaucoup. Mais quelques jours plus tard, mon ami revient à la charge en me disant "Il y a des mecs de Paris qui viennent donner un stage ce week-end. Viens !" Je l'accompagne mais en temps que spectateur. Là, je vois un des danseurs qui donne le workshop qui tourne sur la main ; ça m'impressionne.  Alors je me dirige vers lui et lui dis "ça, je veux savoir le faire". J’ai fini par suivre le stage. En un petit week-end, il m’a appris pas mal de mouvements et m’a dit que j'avais des facilités avec mon corps,  que je comprenais rapidement la musique, il m’a dit qu'il ne fallait pas que j'arrête! Depuis ce jour-là, je n'ai pas arrêté..!
 
Stéphanie, vous êtes médaillée d'or du conservatoire de danse contemporaine de Nantes. Comment vous êtes-vous intéressée au Hip Hop ?
Je pratiquais la danse dans une association avec une prof très active qui emmenait ses élèves les plus motivés dans des stages internationaux. J'ai pris mon premier cours de hip hop (new style) lors d'un de ses stages. Puis j'ai continué en découvrant tous les différents styles que regroupe le hip hop.

 
Fever, en gagnant de nombreuses « battles », vous jouissez maintenant d’une grande notoriété dans le monde des cultures urbaines. Quelle est votre plus belle victoire? 
J'en ai deux : au Festival “Juste pour rire” de Montréal en deux  contre deux avec mon binôme BIGO, cette victoire était juste magnifique! Et mon autre belle victoire fut "Battle of the Year" en 2010 avec mon groupe "LA SMALA" de Bordeaux, ma famille!
 
Que pensez-vous de l’annonce en 2015 du gouvernement français qui souhaite la création d’un diplôme national de danseur hip-hop ?
Stéphanie Naud  –  Ça fait un moment que ce projet ou que cette discussion existe mais les faits sont là : c'est très compliqué. Cadrer l'aspect pédagogique. Protéger les participants tout en gardant l'essence de cette danse. Razy (Fever) en parlera mieux que moi.
 
Fever –  Cela fait plus de 40 ans que le mouvement Hip Hop existe. Pourquoi se réveiller aujourd'hui et vouloir imposer des règles, alors que ça fonctionne très bien de façon autonome?
 
Comment vous êtes vous rencontrés pour Turn Off The Light? 
Stéphanie Naud – Julien Breton cherchait une danseuse. On s'est rencontré avec Razy la veille de notre première date tous ensemble à l'ouverture du festival « Hipopsession » à Nantes en 2012. Ça a bien fonctionné. 
Fever – Je connaissais Nicolas Guilloteau, Dj One up. Il a proposé mon nom dans le projet. Je suis venu à Nantes, nous avons fait des tests et cela a fonctionné direct!

 
Qu’est-ce-qui rend Turn Off The Light si spécial comme spectacle? 
Stéphanie Naud –  C'est un spectacle unique au monde. On a découvert un travail qu'on ne connaissait pas avec la photo et le light painting. C'est très enrichissant. On est très libre dans nos danses mais en ce qui concerne le timing pour le Light on se doit d'être rigoureux ; tout est coordonné au niveau musical, pour nos placements dans l'espace, on ne doit pas bouger pendant les lights… et quand on est essoufflé avec la tête en arrière, ce n'est pas toujours évident!
 
Fever – La difficulté particulière que j'aime dans ce spectacle est de devoir respecter chaque discipline et d'être au bon endroit au bon moment: LA bonne position SUR le rythme de LA musique ! Vous verrez pourquoi je dis ça…
 
On est plus qu’impatient de vous voir sur scène à Dubai le 20 octobre. Vous êtes en tournée : Beyrouth, Doha et maintenant Dubai. Première visite ?
Fever – Deuxième visite pour ma part !
Stéphanie Naud – Première fois pour moi à Dubaï ! Très excitée à l'idée de découvrir cette ville.
 
Turn Off The Light – jeudi 20 octobre à 20h, The Auditorium, Dubai College.
Billets Adulte Dhs.80 et moins de 18 ans Dhs. 40 sur platinumlist.net 
 
Rencontre avec Julien Breton, Directeur Artistique et Calligraphe de Turn Off The Light, lundi 17 octobre à La Médiathèque ; entrée gratuite.
 
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La rédaction

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