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Le compostage pour les Nuls : facile, bio, et responsable !

 Le compostage pour les Nuls : facile, bio, et responsable !

«Dans la nature, les végétaux morts se décomposent et se recyclent à l’infini. Le compostage reproduit ce cycle naturel de la matière. C’est un processus de décomposition des résidus végétaux (matières organiques) de cuisine et de jardin par des micro-organismes (bactéries, champignons) présents dans la nature.» Le compostage est donc un processus naturel !

Ces micro-organismes aidés par d’autres êtres vivants comme vers de terre, mille-pattes, cloportes et autres insectes, vont, en présence d’oxygène, se nourrir de tous les déchets organiques et les transformer naturellement en fertilisant.

Pourquoi composter ?

Ce n’est un secret pour personne : nous produisons trop de déchets, et il en résulte, entre autres, une pollution sans précédent. Composter sert donc à réduire le poids des déchets organiques qui doivent être collectés, transportés et incinérés. Ça sert aussi à recycler les branches mortes, brindilles, mauvaises herbes etc de notre jardin plutôt que de s’en débarrasser par un énorme tas au pied des poubelles de notre jolie rue.
Et, bonus, vous pouvez utiliser le compost obtenu dans votre jardin ou bacs de fleurs et plantes, puisque le compost fait un excellent engrais et terreau 100% naturel.
(S’il vous faut une 4e raison, dites -vous que Gisèle Bündchen et Leo DiCaprio sont devenus des maîtres ès-compost, si, si!)

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Compostage = cycle de la matière organique dans la nature

Comment ça marche ?

Il s’agit de ne composter que des déchets organiques*. Vous les mettez en tas ou en bacs, à la disposition des micro-organismes mentionnés plus haut
«Les dizaines d’espèces de micro-organismes et de petits animalcules se développent par millions sur les déchets organiques en se nourrissant de sucres, de protéines, de cellulose et d’autres constituants des matières organiques. Le but des méthodes de compostage est d’optimiser les techniques afin que les différentes vagues de micro-organismes se développent dans des conditions favorables et dans des délais raisonnables.»

Il y a 4 étapes à respecter et il serait laborieux d’entrer dans les détails ici, mais vous pouvez toujours aller sur ce site, très bien fait. Ce qu’on retient pour qu’un compost évolue bien, il faut tenir compte des paramètres suivants :

1) L’aération : vous devez brasser votre compost suffisamment régulièrement (tous les 3 jours environ) pour que l’air passe et ainsi éviter les odeurs de pourriture (gants Mapa à la rescousse!).
2) L’humidité : selon la composition de votre compost, il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’eau mais il faut tout de même veiller à ce qu’il reste humide et donc arroser un peu si besoin est, surtout pendant les périodes chaudes
3) Le rapport Carbone/Azote : compostage.info nous facilite la vie et distingue les deux comme ça :
– Les déchets «bruns, durs et secs» sont pleins de carbone
– Les déchets «verts, mous et mouillés» sont pleins d’azote
Et le rapport entre les 2 fait la qualité du compost. Trop d’azote et «les bactéries n’auront pas assez de carbone pour le digérer, une partie sera perdue par volatilisation d’ammoniac», selon Pierre Rabhi.
Trop de carbone, et le compostage prendra plus de temps pour une quantité de produits moindre.
4) Une bonne gestion entre alimentation du compost, brassage etc

Vous pouvez ensuite profiter de votre nouveau terreau, que vous pouvez récupérer dans le fond du bac (ou tas), environ tous les deux mois.

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Les techniques utilisées

«Quelle que soit la technique utilisée, le principe est toujours le même, il faut s’assurer que les micro-organismes aient les conditions idéales pour se multiplier et pour décomposer les matières organiques.»
Les techniques utilisées généralement sont simples, peu chères et faciles à mettre en place et à maintenir : choisissez ce qui marche pour vous entre le fût, le silo, le tas ou, nouvelle idole de ceux qui ont un jardin les lombrics (via le vermicompost, pas idéal pour ceux qui habitent en appart’) : les vers de terre engloutissent rapidement les déchets et vous obtenez un beau compost en un temps record…

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Ce qu’on peut y mettre*:

«les déchets du jardin (feuilles, terre, branchages), les coquilles d’œufs, tous les déchets de fruits et légumes (même les agrumes, l’ail et l’oignon), sauf la rhubarbe, le thé, le marc de café et les graines»
On reste légers sur la viande et le poisson, l’essuie-tout et l’herbe tondue du jardin.

Ce qu’on ne peut pas y mettre :

– tissus synthétiques (Nylon, Lycra…);
– plastiques, métaux, verres;
– gros bois, charpentes;
– bois exotiques;
– couches;
– litières d’animaux;
– la peau des agrumes qui se décompose trop lentement
– la terre, sable.

Les coquillages réduits en poudre ou en miettes, apportent des sels minéraux précieux. Pour une liste plus complète * et des compléments d’info : ici

Le compost c’est un peu de l’art finalement et chacun trouve ce qui fonctionne pour lui, les bons dosages, la bonne fréquence… il n’y a pas de science exacte mais si vous suivez ces quelques conseils, votre compost a toutes les chances d’être une belle réussite !

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