fbpx

Cyril Rozes : il voit la vie en « green » !

altQue ce soit en Ecosse, à Tahiti ou à Dubai, c’est toujours sur les greens que Cyril se sent le mieux, pourtant non,  il n’est pas « tombé dedans quand il était petit » ! Il s’y est même mis plutôt tard, si on se réfère aux standards en vigueur chez la plupart des sportifs de haut niveau ; mais à cœur vaillant rien d’impossible, comme en  témoignent ses débuts dans le monde du golf.C’est son père qui lui fait découvrir, à l’âge de 16 ans, ce sport qui va devenir à la fois sa passion et son métier. Très vite il faut se rendre à l’évidence, non seulement Cyril adore le golf mais en plus il est doué, très doué même, et  pour lui aucun doute, c’est ça qu’il veut faire plus tard et non pas des études de droit comme son père.alt Alors, pour essayer de l’en dissuader, ses parents décident de l’envoyer se faire « bizuter »  en Ecosse chez un champion international. Celui-ci n’épargnera rien au petit  « Frenchy », il lui fait nettoyer les chaussures du club, frapper des balles jusqu’à ce qu’il ait les mains en sang… Mais en retour, il lui apprend aussi beaucoup. Cyril rentrera de cette année, non pas dégouté, mais au contraire  avec la ferme conviction que le golf c’est sa vie !A force de passion et de travail, il gagne les championnats  de France universitaires par équipe et décide de devenir pro ; mais comme il faut aussi  avoir un « vrai métier »,  il valide parallèlement une formation de professeur de golf au CREPS. Puis, fort de son palmarès et de son diplôme, il répond à la fédération pour travailler à Tahiti et entraîner leurs équipes.Il quitte alors son bordelais natal pour partir à l’aventure et  s’installer avec sa jeune femme à l’autre bout de la terre … Mais toujours à proximité d’un green ! Il passera 6 ans  dans ce paradis, à bâtir une dynamique de travail, inculquer le goût de l’effort, de la discipline  quotidienne  et donner un niveau technique suffisant aux jeunes de ce territoire français, pour leur permettre d’accéder au niveau international. Il y réussira plutôt bien, puisque son équipe gagnera la médaille d’or aux jeux du pacifique sud.Mais aussi agréable soit-elle, la vie sur un atoll manque peut-être un peu de stimulation et d’émulation,  surtout si on la compare à Dubai que sa femme lui a fait découvrir il y a …17 ans. Certes à l’époque il n’y avait que 4 parcours aux EAU (il y en a plus de 15 de nos jours) mais la qualité y était déjà, puisque 2 des parcours de Dubai sont classés parmi les 100 plus beaux golfs du monde (pourtant  la concurrence est rude !).Dubai GolfC’est donc au Creek Golf qu’il fait ses premiers pas sur les greens de Dubai et c’est là-bas qu’il travaille encore aujourd’hui. Dans ce milieu très Anglo-Saxon, il a réussi à s’imposer par ses qualités professionnelles et humaines et il a fait  son trou, si je puis dire, dans ce « ghetto » écossais au bord de la creek !Cyril a vu le golf se développer de façon très importante aux EAU avec une forte demande dans la population expatriée, chez les touristes (coréens, indiens, anglo-saxons…) mais aussi dans la population locale puisque Ahmed Al Musharrekh est à 21 ans le premier joueur Emirati professionnel et va participer au Mena tour 2012. Dubai a investi dans ses golfs, et les parcours les plus anciens ont été réaménagés, les distances augmentées pour répondre aux progrès technologiques du matériel et à l’amélioration des performances. Les considérations écologiques ont aussi été prises en compte, c’est du paspalum, variété de gazon importée des USA, adaptée aux climats chauds et peu gourmande en eau, qui a été plantée et c’est avec de l’eau issue du recyclage des eaux usées que les parcours sont arrosés.Ainsi au fil des années, malgré l’absence de tradition locale, Dubai est devenu un haut lieu du golf mondial, mais toujours dans une ambiance décontractée. Les plus grands champions y font escale lors de leurs world tours, on peut taper quelques balles avec les stars du moment, les voir jouer de près dans les meilleures conditions, c’est ce que Cyril aime à Dubai.Mais qu’est-ce qui fait son succès en tant que prof de golf (en plus de sa ressemblance avec Pierce Brosnan) ?Sa personnalité sans doute, Cyril reste simple, modeste même, son sens de la pédagogie, pour lui il faut  « revenir à l’essentiel, sans cesse revoir les bases », toujours travailler, et enfin sa patience avec les enfants à qui il enseigne la concentration, la maîtrise de soi et le respect de la nature à travers ce sport.altCar même lui, qui a arpenté les practices, survolé les bunkers …pendant plus de 25  années de pratique quotidienne, lui qui été champion des émirats, doit se plier à la dure réalité du sport : sans travail acharné, pas de résultats, la petite balle blanche est capricieuse, elle ne pardonne rien, donc peu de place pour d’autres loisirs et après une journée de travail il se détend en … « jouant » au golf ! •    Son joueur modèle : le défunt Severiano Ballesteros •    Ses boutiques de golf à Dubai : Le pro shop du Creek pour ses articles de golf siglés Dubai et son custom fitting pour des clubs sur mesure •    Sa marque de club préférée : PING … Les clubs les plus faciles à jouer !!! •    Son endroit pour décompresser entre 2 leçons à la Creek : prendre un café avec son ami Max Grenard, Executive Chef de Dubai Golf, à la terrasse du Boardwalk ou du Légende •    Son parcours préféré en France :Le Golf Bordelais, pour tous les bons souvenirs dans son club d’origine •    Son parcours préféré à Dubai :    Le Dubai Creek pour son « dramatic finish » sur les trous 17 et 18 !

Véronique Talma

La rédaction, c’est une équipe de passionné(e)s par l’écriture et les « histoires » de Dubai. Retrouvez l’ensemble de l’équipe rédactionnelle actuelle sur la page Qui-sommes-nous.

Vous aimerez aussi