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Ma liste de Noël : des lectures à mettre sous le sapin pour toute la famille !

Le sapin est décoré et brille de mille feux dans le salon, la dinde est commandée et me voilà occupée à écrire ma lettre annuelle au Père Noël… J’avais bien sûr imaginé des cadeaux sur-mesure pour chacun des membres de ma chère tribu, voire même, une fois n’est pas coutume, des cadeaux faits-maison, mais à la veille du jour J, ce sont des heures de bonheur que je décide de leur offrir. Je partage donc avec vous ma lettre au Père Noël, qui vous donnera peut-être quelques idées… 
 
Cher Père Noël,
Je rêve d’une montagne de livres au pied du sapin, de beaucoup d’amour et de tolérance, de grandes réunions de famille avec des rires d’enfants et des discussions à n’en plus finir. Je rêve de tablées d’amis et de rocks endiablés, de regards qui scintillent à la lueur des bougies. Je rêve aussi d’un bon livre, d’un chocolat chaud et d’un air de jazz sous un plaid au coin du feu…
 
1. Pour Papy, adepte des jeux télévisés : 
Un livre qui devrait lui plaire : Einstein, le sexe et moi de Olivier Liron, une romance télévisuelle comme il l’auteur définit lui-même son histoire.
Olivier Liron est autiste Asperger et il a gagné huit fois « Questions pour un champion », il a même été le plus jeune superchampion de l’histoire du jeu. Mais Olivier Liron est aussi un écrivain qui nous livre dans cette auto-fiction son combat pour trouver le bonheur.
Chaque partie du livre est une étape du jeu et un moment de sa vie. L’auteur nous entraîne dans les coulisses du plateau de l’émission, il nous associe à sa préparation et l’on vit l’expérience de l’intérieur. Au détour des questions de Julien Lepers, Olivier Liron nous entraîne surtout dans les méandres d’une existence rendue difficile à cause de cette différence invisible et l’on oublie le jeu pour épouser sa souffrance et accompagner sa libération.  On est séduit par le charme, l’humour, la gentillesse, mais aussi la ténacité et la profonde intelligence de cet être hors du commun.
 
« Je me suis rempli la tête d’informations pour peupler ma solitude. Pour oublier l’essentiel, pour dompter l’absence et le chagrin. Comme si apprendre des milliers d’informations sans queue ni tête, peupler la mémoire était un réflexe de survie. » Se le procurer à Dubai chez Culture & Co : https://culturecodubai.com/p/180235/
 2. Pour Mamie, amoureuse de Venise et de la Renaissance :
Concours pour le paradis de Clélia Renucci, qui l’emmènera dans le sillage de Tintoret et Véronèse. 
A la suite de l’incendie du palais des Doges, les deux peintres italiens se présentent avec quelques autres au concours dont le lauréat aura le privilège de peindre la toile principale de la salle du conseil : ‘Le Paradis’. Clélia Renucci dépeint avec brio l’atmosphère de la cité, les rivalités et les vicissitudes au sein de la Sérénissime. Elle parvient à nous rendre familiers et attachants les personnages de cette admirable fresque historique et artistique qui s’affrontent avec toutes les bassesses dont les hommes même les plus grands sont capables. On suit Véronèse et Tintoret dans leurs intimités sur fond de passions amoureuses et de drames familiaux et l’on suit leurs aventures sur plus de quinze années. 
 
 « Rien ne subsistait des fastes de la salle du Grand Conseil, ni les bancs des patriciens, ni la tribune sculptée dans un bois précieux, ni les dizaines de portraits des doges répartis en frise en dessous du plafond aux cadres dorés à l’or fin. De l’immense fresque représentant le Paradis, ils distinguèrent à peine quelques fragments. Les splendeurs de la République avaient été réduites en cendre. Véronèse prit son frère par le bras, il fallait se résigner. Tout était dévasté, consumé, calciné. C’est de cet enfer qu’allait renaître le Paradis. »Se le procurer à Dubai chez Culture & Co : https://culturecodubai.com/p/180236/
 
3. Pour ma sœur, coach de vie : 
A vif, journal d’une maman pas comme les autres d’Ioulia S. Condroyer. Le journal de la résilience d’une maman qui apprend à vivre non pas sans son bébé, mais avec lui, autrement. 
Ioulia donne à Simon une deuxième vie en le présentant au monde à travers ses mots. Son écriture est comme elle, droite, franche et sensible ; elle nous fait partager une année douloureuse sans jamais la rendre pesante. Sans pathos, mais avec une entière sincérité, elle raconte son expérience de « mamange » (mamans qui ont perdu un bébé), son incompréhension, sa colère, puis son apaisement. Ce récit est lumineux et nous ouvre le cœur et l’esprit… Une lecture qui, à l’instar d’Ioula, nous rend plus fortes !
 
« En même temps que je lève les yeux de mon journal, je vois une petite fumée qui ondule au-dessus du photophore de Simon. La bougie vient de s’éteindre. Je sais bien qu’elle s’est éteinte toute seule. Pourtant, j’aime imaginer que c’est mon petit amour qui a soufflé dessus avec pour seul vœu, celui de me faire revenir à la vie. Il est vrai que mon cœur est encore dans le noir. Mais je ne dois jamais oublier qu’il y a de la lumière autour de moi, car à présent le jour est au zénith, et dehors, le soleil brille. » Se le procurer à Dubai chez Culture & Co : https://culturecodubai.com/p/180237/
 
4. Pour mon frère, en pleine réalisation d’un arbre généalogique : 
En nous beaucoup d’hommes respirent de Marie-Aude Murail. Source d’inspiration peut-être pour écrire le roman familial.
On entre avec bonheur dans l’album photos de Marie-Aude Murail. Il y a Cécile et Raoul, Marie-Thérèse et Gérard, et il y a Pierre et Marie-Aude… A travers trois générations, trois histoires d’amour, elle nous fait traverser les événements majeurs de notre histoire récente depuis la première guerre mondiale jusqu’à l’entrée dans le vingt-et-unième siècle. On tourne les pages de ses souvenirs sans se lasser tant ils ressemblent aux nôtres, les clichés en sépia, en noir et blanc et aux couleurs vintages de toutes les familles françaises… Une promenade en terres connues pleine de charmes.
 
« Maman tenait un autre registre, celui de notre enfance, dans un gros livre de comptes reconverti en album de photos. Elle avait coutume de dire que c’était la seule chose qu’elle emporterait en cas d’incendie. A sa mort, j’ai repris l’album qui m’était consacré, il y en avait un par enfant. Sur les photos, ce ne sont que fêtes, baptêmes, mariages, tablées souriantes, jeux, vacances et déguisements. Il n’y a que Facebook qui puisse rivaliser. »Se le procurer à Dubai chez Culture & Co : https://culturecodubai.com/p/180238/  
 
5. Pour mon mari, fan de Nino Ferrer, et en souvenir d’un week-end à Lisbonne : 
Chanson de la ville silencieuse d’Olivier Adam, un roman comme une ballade, où l’on suit une fille en quête de son père chanteur disparu. 
Comment trouver la lumière quand on a toujours vécu dans l’ombre ? Comment accepter la disparition d’un père qui même s’il était souvent absent remplissait la vie de sa fille quand elle le retrouvait ? 
Rock star devenue ermite, ce père est parti sans laisser d’adresse une nuit…
Il lui faut partir à sa recherche dans le labyrinthe de l’Alfama où il a été aperçu, pour chercher dans sa mémoire les morceaux du puzzle qui la mettront sur la voie de la compréhension et de l’apaisement. Retrouver le père pour le « tuer » enfin et commencer à vivre ?
 
« De nouveau je me perds. A la tombée du soir, je suis revenue rôder aux abords de la Praça das Flores. N’y ai croisé aucun fantôme. Il est tard. Les tramways se sont tus. Dans l’air flotte encore un parfum d’ail et de poisson grillé. Des restaurants aux salles carrelées, coffrées de bois sombre, s’élèvent des fados déchirants. »
 
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6. Pour ma grande fille lycéenne : 
La vraie vie d’Adeline Dieudonné, un premier roman percutant aux accents de thriller qui se lit d’une seule traite.
Un roman âpre et violent qui nous fait entrer dans la tête et dans le corps de celle qui raconte son histoire. 
Elle vit dans un lotissement banal, dans une famille où la violence est tristement ordinaire et elle entend de plus en plus souvent le rire de l’hyène. La bête habite son père et les menace, elle, sa mère et son petit frère, alors elle n’a pas d’autre solution que de la vaincre.
Une héroïne époustouflante, qui voudrait être Marie Curie et qui nous emporte dans son élan vital loin de toute sensiblerie.
« Je pensais beaucoup à Marie Curie. Elle m’accompagnait. Elle était toujours là, dans ma tête, et on se parlait. J’imaginais son regard sur moi en permanence, bienveillant, maternel. J’avais fini par me persuader que, depuis le royaume des morts, elle avait décidé de devenir une sorte de marraine pour moi. Elle adhérait à ma cause. »
 
 « Je pensais beaucoup à Marie Curie. Elle m’accompagnait. Elle était toujours là, dans ma tête, et on se parlait. J’imaginais son regard sur moi en permanence, bienveillant, maternel. J’avais fini par me persuader que, depuis le royaume des morts, elle avait décidé de devenir une sorte de marraine pour moi. Elle adhérait à ma cause. »
 
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7. Et pour son frère, qui rêve de voyager au Japon : 
Ueno Park d’Antoine Dolé qui nous livre huit nouvelles, huit portraits d’adolescents à la dérive confrontés à leurs solitudes. Une peinture poétique du Japon actuel…
Huit adolescents, qui ne se connaissent pas mais qui partagent le même goût pour l’anticonformisme, vont partager l’expérience de Hanani : la fête de la floraison des cerisiers dans le ‘Ueno Park’ en plein cœur de Tokyo. Huit histoires, huit voix et une multitude d’émotions qui nous submergent. Tous sont en rupture avec les codes traditionnels d’une société rigide où prévaut l’uniformité, tous vont prendre une décision face à l’éclosion éphémère des fleurs de cerisiers.
 
« A la sortie de la gare, Ueno Park n’est qu’à quelques minutes. Un cerisier immense accueille les visiteurs. Un éclatement de douceur contre le paysage de béton froid. Vu d’ici, Tokyo n’est plus cette capitale immense qui mâche les corps et les recrache. »
 
 
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J’en profite pour vous présenter tous mes vœux de bonheur et de félicité !
 
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Frédérique Vanandrewelt - Gradisnik

Professeure de français et passionnée par la littérature, Frédérique dévore les livres, et nous en parle… il y’en a toujours pour tous les goûts, tous les styles, et tous les niveaux.

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